Dans le droit fil de l'initiative OMS visant à réduire de moitié le risque d'erreurs médicamenteuses à l'horizon 2022, l'ANSM publie ses recommandations, à destination des industriels, sur l'étiquetage des médicaments sous forme orale solide.

Au mois d’octobre dernier, nous vous avions informés de la consultation publique lancée par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) sur son projet de recommandations d’étiquetage. Après concertation avec les parties prenantes (industriels, pharmaciens, médecins, associations de patients et de consommateurs), l’Agence vient de mettre en ligne la version définitive de ce texte.

De ce document,  en cohérence avec les lignes directrices européennes et les récentes recommandations sur les noms des médicaments, précisant les caractéristiques essentielles pour une bonne lisibilité, on notera la mise en exergue de la dénomination commune (DC), mais aussi du dosage sur les conditionnements extérieurs et primaires des médicaments présentés sous forme orale solide (hors homéopathie). 

Ces recommandations facilitent l’identification du médicament et améliorent la visibilité, la lisibilité et la compréhension de son étiquetage. L’objectif de l’ANSM est de favoriser le bon usage et de réduire le risque d’erreurs médicamenteuses, pour les patients comme pour les professionnels de santé. Elle a en effet évalué que 30 % des signalements d’erreurs médicamenteuses qu’elle reçoit sont en lien avec l’étiquetage, dont 40 % concernent des formes orales solides.