Les Françaises et la contraception, ce qu'il faut retenir

Il en ressort que 45 % des femmes utilisaient, en 2010, la pilule comme moyen de contraception ; elles n’étaient plus que 40,5 % en 2013 et 36,5 % en 2016, mais la pilule reste le moyen de contraception le plus utilisé.

Cette désaffection profite notamment au dispositif intra-utérin (DIU) (+ 6,9 points, utilisé par 25.6% des femmes), au préservatif (+ 4,7 points, utilisé par 18.3% des femmes) et à l’implant (+ 1,9 point, utilisé par 4.3% des femmes). 

Ces résultats globaux cachent cependant des tendances très différentes selon l’âge des femmes. 

Si le recul de la pilule se poursuit particulièrement chez les femmes de 20-29 ans, aucune baisse d’utilisation n’a été constatée pour les 15-19 ans et les 45-49 ans entre 2010 et 2016. 

Rôle de conseil pour les pharmaciens

Santé publique France rappelle que pour répondre aux nouvelles craintes et attentes des utilisatrices, le conseil des professionnels de santé reste indispensable. 

Renouvellement d'une contraception orale, dispensation d'un DIU ou d'un implant, dispensation d'une contraception d'urgence, conseil en cas d'oubli de pilule, sont autant d'occasions pour le pharmacien d'informer et conseiller.

Dans ce cadre, de nombreux documents professionnels ou destinés au public sont à votre disposition sur le site du Cespharm. 

*Le baromètre santé 2016 est une enquête réalisée sur sept mois par téléphone, auprès d’un échantillon de 15 216 personnes âgées de 15 à 75 ans. Les analyses des pratiques contraceptives portent sur 4 315 femmes âgées de 15 à 49 ans concernées par la contraception, c’est-à-dire les femmes non ménopausées, non stériles, non enceintes, qui ont eu un rapport sexuel avec un homme au cours des 12 derniers mois et qui ne cherchent pas à avoir un enfant.

Pour en savoir plus :

Baromètre 2016, contraception, Santé publique France