Vitamine D chez l'enfant : recourir aux médicaments et non aux compléments alimentaires pour prévenir le risque de surdosage
Trois nouveaux cas de surdosage à la vitamine D ont été récemment rapportés chez des jeunes enfants suite à la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D. Ces cas se manifestent par une hypercalcémie qui peut avoir des conséquences graves, telles qu'une atteinte rénale à type de lithiase / néphrocalcinose.
Administrer à un enfant trop de vitamine D peut être aussi dangereux que de ne pas en administrer assez. Pour prévenir le risque de surdosage, l’ANSES rappelle aux professionnels de santé et aux parents de :
- privilégier les médicaments par rapport aux compléments alimentaires ;
- contrôler les doses administrées (vérifier la quantité en vitamine D par goutte) ;
- ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D.
Dans tous les cas, cet apport doit uniquement se faire sur prescription d’un professionnel de santé.
Pour en savoir plus :
> Avis (27/01/2021) élaboré en concertation avec les sociétés savantes de pédiatrie[1] , le Collège national des sages-femmes, les Centres antipoison et l’Anses.
> Point d’information de l’ANSES publié en septembre 2021
> Actualité publiée par l’Ordre en janvier 2021
Déclarez tout effet indésirable sur le portail des vigilances : www.signalement-sante.gouv.fr
- ou auprès d’un Centre Anti-Poison (CAP),
- ou auprès d’un Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) s’il s’agit d’un médicament,
- ou auprès du dispositif national de nutrivigilance de l’Anses , s’il s’agit d’un complément alimentaire.