Depuis quelques semaines, une recrudescence de la circulation de fausses ordonnances hospitalières, à l'entête de différents hôpitaux implantés en Ile de France, à Lyon, Marseille ou encore à Toulouse, a été observée. L'objectif pour les réseaux criminels organisés est de collecter, auprès des pharmacies d'officine, des médicaments onéreux. L'équipe officinale doit être particulièrement vigilante lors de la délivrance de ce type de médicaments.

L'OCLAESP (Office Central de lutte Contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique) souhaite alerter une fois encore les pharmaciens d’officine sur l’augmentation récente de pratiques frauduleuses pour l’obtention ou tentatives d'obtention de médicaments onéreux, à l'aide de fausses ordonnances hospitalières. Les médicaments les plus recherchés par les trafiquants sont essentiellement les anticancéreux et les antiviraux (TAGRISSO, LYNPARZA, IMBRUVICA, XTANDI, … (liste non exhaustive). 

En pratique 

Généralement, les officines, ne possédant pas ces médicaments dans leurs stocks, disposent du temps nécessaire pour contacter le prescripteur, afin de s'assurer de l'authenticité de l'ordonnance.  Cet acte de vérification est, de façon générale, indispensable et déterminant pour mettre fin de à ce type de trafic. En cas de fraude confirmée, les pharmaciens sont invités à effectuer un signalement auprès de la brigade de gendarmerie ou du commissariat de  police dont ils dépendent(appel au 17). 

L’actualité publiée par l’Ordre en juillet 2021 rappelle les principaux réflexes à avoir pour contrecarrer ces pratiques. 

 

Pour aller plus loin