B. S., pharmacien responsable intérimaire, est élue ordinale depuis 2003.

Concrètement, comment se traduit votre activité de conseiller ordinal ?

Lorsque je suis entrée au bureau de la section B en 2015, on m’avait confié la mission de réaliser pour les étudiants une présentation afin de leur expliquer ce qu’était la responsabilité pharmaceutique, et plus spécifiquement le rôle du pharmacien responsable (PR). Cette fonction, dont les attributions sont bien définies dans le Code de la santé publique, est une particularité française avec l’étendue de ses responsabilités et j’avais déjà eu l’occasion de travailler sur une présentation destinée aux entreprises internationales pour que les PR puissent expliquer leur rôle à leur maison mère.

Dans ce cadre, nous avons initié un tour de France des universités en 2016-2017, au cours duquel nous avons essayé de nous greffer sur leurs forums, mais, quelques fois, nous recevons des invitations spécifiques des universités. Nous comptons continuer ce projet qui recueille beaucoup d’intérêt de la part des étudiants. 

Qu’est-ce qui vous a menée à vous présenter à l’Ordre ?

Le pharmacien responsable de la société où je travaillais était le président de la section B : ainsi, j’ai été sensibilisée à la variété des actions qui pouvaient être mises en place au sein du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens pour aider nos confrères dans leur exercice. Ceci m’a conduite à être candidate, tout d’abord, pour représenter la section B au Conseil national, puis en tant que conseillère à la section B. 

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à se porter candidat ? 

L’Ordre a un véritable rôle de conseil auprès des confrères et doit être novateur. Pour cela, nous avons besoin des jeunes, d’une ouverture. Notre philosophie : confraternité, bienveillance, échanges d’idées… sans jugement.

Pour en savoir plus sur le rôle et les missions du conseiller ordinal