Le 20 novembre dernier, le Premier ministre et la ministre des Solidarités et de la Santé ont dévoilé un " Plan d'urgence pour l'hôpital ". Ce qu'il faut en retenir.

Un plan d'urgence et de soutien à l'hôpital public a été annoncé le 20 novembre 2019. Il s'inscrit dans la logique stratégique de " Ma Santé 2022 " et repose sur trois axes. Certaines des mesures sont à effet immédiat, les autres sont pour 2020, 2021 au plus tard. Renforcer l'attractivité des métiers et fidéliser les soignantsIl s'agit notamment d'accompagner les débuts de carrière des soignants (pour le personnel médical et non médical). Cet axe comprend également la mise en place d'une politique de valorisation financière des équipes engagées dans des projets de transformation. Il a aussi pour objectif de renforcer l'attractivité des hôpitaux dans les territoires en tension. Lever les blocages de l'hôpital publicPour cela, le personnel soignant sera mieux intégré à la gouvernance des hôpitaux et le management de proximité sera renforcé et valorisé ; les concours de praticiens hospitaliers seront supprimés, et les postes, publiés au fil de l'eau. La finalisation des protocoles de coopération entre professionnels sera accélérée. Les procédures administratives des hôpitaux seront également allégées. Cet axe a aussi pour objectif de lutter contre les dérèglements induits par l'intérim médical. Réinvestir dans l'hôpital en lui donnant des moyens nouveaux et de la visibilité dans le tempsCet axe prévoit notamment le déblocage de 1,5 milliard sur la période 2020-2022 et une reprise partielle de la dette. Il précise également qu'aucune baisse des tarifs hospitaliers ne pourra avoir lieu jusqu'en 2022 compris, l'objectif étant d'augmenter les tarifs d'au moins 0,2 %.