L. B., pharmacien titulaire d'officine depuis 2009 dans les Deux-Sèvres, conseiller au CROP Poitou-Charentes depuis 2012.

Concrètement, comment se traduit votre activité de conseiller ordinal ?

Je rencontre beaucoup de confrères en région, par exemple en tant que rapporteur d’opérations de transfert ou regroupement d’officines. Sur le terrain, notre participation aux comités organisés par l’ARS avec les autres acteurs locaux (CPAM, MSA, EHPAD, hôpitaux…) est clé pour cerner l’évolution à venir de l’offre de soins et y inscrire le pharmacien.

Pour décrire notre contribution au niveau national, je parlerais de relais des messages du terrain. Notre action concrète en chambre disciplinaire est très importante, notamment dans l’instruction d’une affaire. Mon rôle est alors d’aider à juger, mais aussi d’aider à comprendre.

L’Ordre constitue un vivier d’informations et offre un partage d’expériences précieux.

Qu’est-ce qui vous a mené à vous présenter à l’Ordre ?

D’anciens amis de faculté, eux-mêmes conseillers ordinaux, m’ont convaincu de me présenter, d’autant que j’étais beaucoup impliqué au niveau associatif.

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à se porter candidat ?

Il faut être rassuré à l’idée de se présenter : nous avons des formations après l’élection et les responsabilités viennent avec l’expérience. 

Pour en savoir plus sur le rôle et les missions du conseiller ordinal http://www.ordre.pharmacien.fr/Qui-sommes-nous/Role-et-indemnisation-des-conseillers-ordinaux