En raison de l'augmentation très importante de la circulation virale, de la prédominance du variant Omicron et des tensions sur l'offre de dépistage ces dernières semaines, le ministère des Solidarités et de la Santé a diffusé aux professionnels de santé une mise à jour de la doctrine de criblage.

Ce DGS-Urgent reply n°2021-131  publié le 6 janvier 2022 complète le DGS-Urgent n°2021-131  du 17 décembre et actualise la doctrine de criblage. 

>  Désormais, un criblage systématique des prélèvements avec Ct ≤30 n’est plus demandé. 

>  Pour autant, le criblage constituant un élément de surveillance réactif de la circulation des mutations d’intérêt, il est désormais demandé aux laboratoires de réaliser un criblage d’au moins 25% (seuil minimal) des prélèvements RT-PCR positifs avec Ct ≤30. Il convient de privilégier un modèle de sélection aléatoire permettant d’assurer une surveillance des mutations en circulation et de répartir l’activité de criblage sur l’ensemble des jours de la semaine

>  Par ailleurs, en complément de la précédente indication de criblage, un acte de criblage peut être mis en œuvre à la demande du clinicien, sur décision du laboratoire ou de l’ARS. 

>  De plus, il convient de de prioriser le criblage dans les laboratoires des établissements hospitaliers lors de la mise en place d’un traitement nécessitant un résultat en urgence afin de ne pas retarder son initiation.

Cette mesure est transitoire et répond à une situation de forte tension. Elle sera réévaluée régulièrement à la hausse ou à la baisse en fonction de la situation sanitaire. 

Le dispositif de malus est, quant à lui, adapté à 25 % pour tenir compte de cet ajustement. 

En complément de cette évolution, la doctrine de séquençage est précisée dans le DGS-Urgent n°131  diffusé le 17 décembre dernier.