Un arrêté du 24 décembre prévoit la création de médiateurs de lutte anti-Covid sous la responsabilité de professionnels de santé (médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, pharmacien, masseur-kinésithérapeute ou infirmier), et sous réserve d'avoir validé une formation préalable. Y sont également précisées les personnes autorisées à réaliser les prélèvements et les modalités de dépistage collectif.

Ils concourent aux actions de prévention et de limitation des conséquences de l'épidémie de Covid-19, notamment le risque infectieux lié à la transmission du virus : 

  • prélèvement, analyse et communication du résultat des tests rapides d'orientation diagnostique antigéniques nasopharyngés pour la détection du SARS-CoV-2
  • délivrance de messages de sensibilisation individuelle portant sur les mesures de prévention et la promotion des gestes barrières, la conduite à tenir en fonction des résultats du test, l'information sur l'accompagnement sanitaire et social dont les personnes sont susceptibles de bénéficier et les méthodes d'identification des contacts des personnes infectées ;
  • collecte des informations relatives aux contacts des personnes infectées, l'enregistrement des données permettant l'identification des personnes infectées et des personnes présentant un risque d'infection et la contribution aux enquêtes sanitaires 

La formation requise est décrite dans un autre arrêté du même jour. Elle correspond aux deux missions du médiateur : "tester et sensibiliser" et le "contact-tracing", et comprend un enseignement théorique en ligne et un enseignement pratique en présentiel. 

Extension des personnes habilitées à réaliser les prélèvements

Les pharmaciens, médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes ou infirmiers sont habilités à réaliser les tests.

D’autres professionnels de santé peuvent également les réaliser sous la responsabilités de ces derniers : techniciens de laboratoire médical, préparateurs en pharmacie, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, manipulateurs d'électroradiologie médicale, ambulanciers ou étudiants ayant validés une première année en médecine, chirurgie dentaire, pharmacie, maïeutique ou soins infirmiers. Cet arrêté ajoute à cette liste les étudiants en masso-kinésithérapie. 

Modalités de dépistage collectif

Par ailleurs, il précise que les opérations de dépistage collectif réalisées à l'initiative des préfectures, des agences régionales de santé ou effectuées, en leur sein, par des établissements de santé ou des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes sont désormais dispensées de déclaration au représentant de l’Etat dans le département. 

En savoir plus 

Arrêté du 24 décembre 2020 modifiant l'arrêté du 10 juillet 2020 prescrivant les mesures d'organisation et de fonctionnement du système de santé nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire