La réforme de la biologie médicale a entraîné de fortes évolutions dans les structures, publiques comme privées. La baisse des effectifs amorcée depuis 2009 se poursuit en 2018 (-1,9 % par rapport à 2017). La couverture nationale reste toutefois préservée, puisque la majorité de la population française reste située à moins de 30 minutes en voiture d'un site de laboratoire de biologie médicale. La répartition entre exercice privé et public (respectivement 63% et 37%) reste comparable aux années précédentes. L'exercice salarié de la biologie médicale est peu développé dans le secteur privé alors que c'est le mode d'exercice unique dans le service public. Le nombre de pharmaciens exerçant à la fois dans le secteur privé et public continue de diminuer. La pyramide des âges entre exercice privé et public est différente avec une moyenne d'âge plus élevée dans le privé (52,2 ans) que dans le public (46,6 ans). L'âge moyen global reste stable à 49,7 ans depuis plusieurs années (cette moyenne d'âge est l'une des plus élevées par rapport aux autres professions pharmaceutiques). Un peu moins de 60% des pharmaciens biologistes sont des femmes. Il ne reste pratiquement plus de laboratoires de biologie médicale exploités en nom propre (moins de 20). Malgré une diminution du nombre de SEL, cette forme d'exploitation reste la plus fréquente des LBM avec une nette progression des regroupements de LBM. On constate, en parallèle, une augmentation du nombre de sites exploités par chaque SEL (9,8 sites/SEL en 2018).Les pharmaciens biologistes du secteur privé continuent de créer des SPFPL pour pouvoir faire l'acquisition de participations dans les sociétés exploitant des LBM (309 en 2018). Consulter le panorama démographique au 1er janvier 2019