Le Comité de prévention des infections associées aux soins (CPIAS) propose une charte d’engagement pour la prévention du risque infectieux et de l’antibiorésistance. Modulable en fonction des professions de santé, elle a toute sa place dans les pharmacies et les laboratoires de biologie médicale (LBM).
 

La prévention du risque infectieux associé aux soins est l’une des priorités de la prise en charge du patient. Elle s’applique tout au long de son parcours de soins, que ce soit en établissements de santé ou en ville. Le pharmacien d’officine comme le pharmacien biologiste ont toute leur place dans cette prévention, qui repose sur des actions d’hygiène de base que tout professionnel doit pouvoir appliquer.

Par ailleurs, l’émergence de la résistance des bactéries aux antibiotiques fragilise les capacités de traitement des infections et, en conséquence, les chances de guérison des patients atteints. La mise en œuvre individuelle et collective d’actions simples, et dont l’efficacité est clairement démontrée, permettra d’inverser cette tendance.

 C’est dans cet objectif que le Comité de prévention des infections associées aux soins (CPIAS) a élaboré une charte à destination des professions de santé. Conçue par des praticiens de terrain, elle est modulable et applicable à chacun des exercices. Il suffit pour cela que le pharmacien coche les items qui correspondent à sa pratique professionnelle. Parmi ceux-ci : 

  • mettre à disposition des patients des masques à porter en cas de toux ou d’éternuement ; 
  • leur expliquer en détail leurs traitements antibiotiques ; 
  • veiller à la mise à jour de leurs vaccinations ; 
  • actualiser ses connaissances sur la prévention du risque infectieux et l’antibiorésistance, effectuer une hygiène des mains avant et après son examen.

Après avoir personnalisé la charte, il s’agit de l’imprimer et de l’afficher dans la pharmacie ou le laboratoire, ou encore d’en éditer des exemplaires à distribuer aux patients. 

Pour en savoir plus :

« Antibiotiques : tous mobilisés pour leur bon usage », dossier à retrouver dans la revue Tous Pharmaciens n° 4, décembre 2017