Représentant de la Martinique au Conseil central de la section E (représentant les pharmaciens des départements et collectivités d'outre-mer), Jean-Claude Schalber est également président de la Fédération nationale des pharmaciens de réserve (FNPR), ce qui fait de lui le relais naturel pour les confrères de la réserve militaire ou désireux de s'y engager.

En tant que conseiller ordinal, que faites-vous concrètement pour la réserve militaire ?

Je suis, en quelque sorte, la personne référente sur ces questions :

  • auprès de confrères intéressés par un engagement ; 
  • ou quand l’Ordre a besoin de faire le lien avec le Service de santé des armées (SSA). 

Je suis régulièrement sollicité en tant que conseiller ordinal, président de la FNPR ou coordinateur central de la réserve opérationnelle au SSA.

Je fais le lien avec les différentes sections de l’Ordre, en cas de litige ou de demande d’information, par exemple sur les conditions d’inscription. Les confrères qui souhaitent s’engager dans la réserve opérationnelle ou sanitaire sans exercer par ailleurs doivent s’inscrire à l'Ordre mais sans qu’aucune cotisation ne soit due (selon les codes de la défense et de la santé publique).

Je suis, bien entendu, régulièrement au contact des confrères réservistes.

Par ailleurs, pour un meilleur partage d’informations avec les pharmaciens sur ces différentes formes de réserve, je collabore à la rédaction de contenus sur les différents supports de l’Ordre (page du site Internet dédiée aux Engagements des pharmaciens , un dossier spécial de la revue Tous Pharmaciens...).

 

Quelle est l’incidence de cette action sur l’exercice des confrères ?

Rappelons que la réserve militaire intègre :

  • la réserve opérationnelle : des pharmaciens sous contrat avec l’armée qui peuvent partir en opérations extérieures ;
  • la réserve citoyenne, regroupant d’anciens réservistes ou militaires d’active, et des civils. 

À elle seule, la réserve opérationnelle compte 130 confrères. À noter que sur les 4016 réservistes (mars 2021) que compte le Service de santé des armées, 48 % sont des femmes. 

Tous ces pharmaciens peuvent être amenés à acquérir des expériences, des compétences et connaissances sanitaires autres. Je pense, par exemple, au risque nucléaire, radiologique, biologique ou chimique (NRBC) pour lequel les confrères, notamment proches de centrales, seraient chargés de la distribution d’iode à la population en cas d’accident.

 

Ce qui vous motive et vous rend le plus fier ?

Je suis fier d’être le “point de contact“ – un “POC” comme on dit chez les militaires – afin d’aider à promouvoir l’esprit de défense dans la profession et de servir les pharmaciens au sein du SSA. D’une part, pour qu’ils s’y sentent bien, d’autre part pour qu’ils y apportent au mieux leur contribution. Être à la fois conseiller ordinal et représentant de réservistes est un atout en la matière.

 

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