L'ANSM a été informée de tensions à venir en immunoglobulines humaines (Ig), suite à une diminution des capacités d'approvisionnement des laboratoires. Ces tensions s'expliquent notamment par la baisse au niveau mondial de la collecte de sang et de plasma dans le contexte de la Covid-19. L'ANSM se mobilise avec l'ensemble des parties prenantes pour garantir au mieux la couverture des besoins sanitaires des patients.

Des groupes de travail ont été mis en place, conjointement avec le ministère des Solidarités et de la Santé, pour optimiser l’application des recommandations d’utilisation des Igs, et définir le cas échéant les possibilités d’alternatives thérapeutiques.
Ils réunissent des représentants d’associations de patients (AFNP, AFM Téléthon et IRIS), de professionnels de santé spécialistes des médicaments dérivés du sang et des Igs (cliniciens des centres de référence concernés, SFH et pharmaciens du réseau PERMEDES), Resomedit (le réseau des OMEDIT), et des institutions publiques (DGS/DGOS).
Deux premières réunions se sont tenues le jeudi 30 septembre et le mardi 12 octobre. Le laboratoire CSL Behring, l’un des principaux fournisseurs des hôpitaux français, a été auditionné dans le cadre de ces échanges. La coopérative d'acheteurs hospitaliers publics français UniHA a également été conviée pour faire un point de situation, dans le cadre de ses missions de pilotage des marchés hospitaliers de médicaments dérivés du sang.
L’ensemble des parties prenantes a rappelé l’importance du respect strict, jusqu’au retour des apports en Igs à des niveaux satisfaisants, de la hiérarchisation des indications des Igs afin d’assurer au mieux la disponibilité de ces médicaments indispensables.

> Consulter les recommandations (15/10/2021)

Parallèlement à la tenue de ces groupes de travail, l’ANSM est en contact permanent avec l’ensemble des fabricants afin de mettre tout en œuvre pour identifier des sources d’approvisionnements supplémentaires. 

Des travaux sont par ailleurs engagés au sein du ministère des Solidarités et de la Santé avec l’ensemble des parties prenantes pour accroître la collecte de plasma sur le long terme et ainsi optimiser la sécurisation de l’approvisionnement de ces traitements sur le territoire français.

Source : Point d'information de l'ANSM (15/10/2021)