S. A.-B., pharmacien gérant de la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI) d'un Centre de santé mentale, conseiller ordinal suppléant au conseil central de la section H depuis 2012. 
 

Concrètement, comment se traduit votre activité de conseiller ordinal ? 

Tous les conseillers, y compris suppléants, sont systématiquement tenus au courant de ce qui se passe dans la section car le président partage avec nous les avis demandés à l’Ordre. Cela a été récemment le cas lorsque l’Ordre a été sollicité sur le projet de décret relatif aux conditions d’exercice en PUI.

À titre personnel, je participe par ailleurs à une dizaine d’audits de PUI par an. L’objectif est d’évaluer si les confrères ont les moyens de sécuriser la prise en charge médicamenteuse des patients accueillis dans les établissements de santé. Cet avis consultatif est ensuite transmis à l’ARS, dont les pharmaciens inspecteurs de santé publique mènent leur propre inspection. Nous sommes d’ailleurs en relation pour échanger sur nos grilles d’analyse.

J’ai aussi eu l’occasion, dans le cadre d’un litige, de mener une conciliation entre un pharmacien et sa direction, ou encore de participer aux travaux de refonte du Code de déontologie. Les collaborateurs de l’Ordre avec qui nous travaillons connaissent parfaitement les textes ! 

Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à se porter candidat ?

 Cette activité est très valorisante d’un point de vue personnel. Elle nous permet de voir avec plus d’acuité l’évolution de la profession. C’est aussi et surtout un fabuleux partage d’expérience avec les confrères, et cela nous permet également de trouver des idées pour nos propres établissements !

Pour en savoir plus sur le rôle et les missions du conseiller ordinal