Depuis le 17 juillet 2017, les médicaments contenant de la codéine, du dextrométhorphane, de l’éthylmorphine ou de la noscapine sont disponibles uniquement sur ordonnance (décision prise par arrêté du 12 juillet 2017).
 

Cette mesure a fait suite à l'identification de nombreux cas d’abus et d’usage détournés de ces médicaments, dits « purple drank », en particulier chez les jeunes qui ont entraîné des décès.

A l’occasion d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mardi 12 décembre, la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, s’est dit satisfaite par cette mesure : il n’y a pas eu de décès depuis son entrée en vigueur.

En réponse au député Paul Christophe qui la questionnait sur la revalorisation du rôle du pharmacien dans le parcours de soins du patient, la ministre s’est prononcée en faveur d’une réflexion sur la prise en charge par les pharmaciens d’officine de pathologies courantes sur la base d’arbres décisionnels.

L’Ordre national des pharmaciens se félicite de cette avancée et sera partie prenante dans cette réflexion. A l’occasion de la 30e Journée de l’Ordre,  le 20 novembre 2017, sa présidente, Carine Wolf-Thal, a suggéré que les pharmaciens puissent à l’avenir dispenser de manière responsable ce type de médicaments. « Nul doute que pour les affections mineures, le pharmacien dispose de toutes les compétences pour conseiller les traitements les plus appropriés. »

> Les médicaments contenant de la codéine et autres dérivés de l’opium sont désormais disponibles uniquement sur ordonnance, actualité publiée sur le site de l’Ordre le 17 juillet 2017

> Visualiser l’échange entre le député Paul Christophe et Agnès Buzyn (séquence de 1:59:00 à 02:02:56)

> Discours de Carine Wolf-Thal à la 30e Journée de l’Ordre