Le groupe médicament/pharmaciens (MP) de la Société française de Lutte contre le sida (SFLS) vient de publier un guide présentant les recommandations pour la dispensation d’antirétroviraux préventifs et curatifs et pour la mise en place d’un entretien pharmaceutique prolongé.

Les faits

Ce guide en ligne, interactif et gratuit, présente les recommandations de la SFLS pour la dispensation d’ARV en pharmacie hospitalière ou à l’officine et pour les entretiens pharmaceutiques prolongés.

Ce qu’il faut retenir

À destination des pharmaciens et au-delà d’une vue d’ensemble, ce guide présente :

  • les incontournables sur la dispensation détaillant chaque étape, de l’accueil à la vérification du parcours de soin. C'est une boîte à outils complète avec des supports de référence pour les pharmaciens et des supports à remettre au patient ;
  • une grille simplifiée des compétences requises pour la pratique des entretiens pharmaceutiques ainsi qu’une trame détaillée (avec synthèse et fiches entretien) de l’entretien pharmaceutique ;
  • un exposé des situations spécifiques : traitement ARV injectable, prophylaxie pré-exposition (PrEP), traitement ARV préventif à la suite d'un accident d’exposition à risque viral (AEV)…
  • un quiz VIH destiné au patient, pouvant également servir d’outil d’évaluation des connaissances et des compétences de base sur le VIH pour les équipes de professionnels.

En pratique pour le pharmacien

  • Ce guide interactif et gratuit est en ligne. Une version papier sera prochainement disponible.
  •  Que vous soyez pharmacien en ville ou à l'hôpital, ce guide peut être utilisé avant et/ou pendant vos dispensations de traitements ARV préventif ou curatif. Il s’adresse également  à tous les acteurs du parcours de soins en santé sexuelle.

Pour rappel, les pharmaciens doivent rester vigilants sur les délivrances de médicaments génériques concernant la PrEP afin d’éviter les confusions entre génériques du Truvada® (ténofofir/emtricitabine) et ténovofir seul (Viread).

À noter : les entretiens pharmaceutiques sont formalisés par l’Assurance maladie pour certaines pathologies mais pas encore pour l’infection à VIH et la santé sexuelle. 

Pour aller plus loin