Introduction

La lutte contre l’antibiorésistance repose sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs dans tous les secteurs : santé humaine, santé animale, environnement.

Il existe des mesures complexes et longues à mettre en œuvre, et des mesures simples qu’il est urgent d’appliquer. C’est la somme de ces efforts qui sera efficace. Cela va, par exemple, du développement de nouveaux antimicrobiens ou de techniques diagnostiques, à la généralisation du lavage des mains.

Les pharmaciens, par la diversité de leurs métiers, en métropole comme en outre-mer, illustrent parfaitement cette nécessité d’agir ensemble pour lutter efficacement contre l’antibiorésistance. 
Les biologistes médicaux, par des techniques toujours plus précises et rapides, assurent l’identification des germes responsables, leur caractérisation, et orientent vers les choix thérapeutiques les plus pertinents. Les pharmaciens de pharmacie à usage intérieur (PUI), dans les établissements sanitaires, médicosociaux et les centres départementaux d’incendie et de secours participent activement à l’application des traitements et des mesures d’hygiène les plus adaptés. Les pharmaciens d’officine sont en première ligne pour la juste dispensation des antibiotiques, ainsi que pour les conseils de bon usage et de prévention qu’ils délivrent aux patients. Les industriels contribuent aux essais cliniques et à l’enregistrement des traitements innovants, tout en maintenant la disponibilité d’antibiotiques anciens, voire en relocalisant certaines chaînes de fabrication. Les pharmaciens de la distribution en gros agissent au quotidien afin d’éviter les ruptures d’approvisionnement de médicaments, souvent utilisés dans l’urgence ou sans alternative existante.

Tous, dans leurs domaines d’expertise respectifs, contribuent à cet enjeu de santé publique.