Présidente du Conseil central de la section C, représentant les pharmaciens de la distribution en gros, Laure Brenas est convaincue du bénéfice de l'échange simplifié de données pour fluidifier la chaîne du médicament et des produits de santé. Témoignage de son engagement pour l'accès des grossistes-répartiteurs au DP-Ruptures

Que faites-vous au sein de la section C pour accompagner ces échanges au sein de la chaîne du médicament et des produits de santé ?

Je suis convaincue de l’importance d’optimiser les process d’échanges d’informations, par la voie numérique, avec la recherche d’une interopérabilité très forte entre nos systèmes d’information et les différents métiers de la chaîne pharmaceutique. En tant que présidente du Conseil central de la section C, j’ai participé au lancement du groupe de travail pour élaborer une convention permettant aux grossistes-répartiteurs d’accéder à ces données, de les extraire et de les utiliser. Pour y parvenir, les conseillers de la section C ont notamment travaillé en collaboration avec la Direction des technologies en santé (DTS) de l’Ordre pour les aspects techniques et avec la Direction des affaires juridiques (DAJ) de l’Ordre pour la convention qui sera bientôt proposée aux confrères.

Autre exemple d’action à laquelle contribuent les conseillers ordinaux pour poursuivre ce même objectif : la réalisation d’un annuaire dématérialisé des pharmacies à usage intérieur (PUI) et des pharmaciens gérants afin d’aider les industriels et les distributeurs en gros à qualifier les destinataires (obligations définies dans les bonnes pratiques de distribution en gros).

 

Quel sera l’impact de cette action pour aider les confrères au quotidien ?

C’est un sujet emblématique, transverse à tous les métiers de la pharmacie.

L’accès des grossistes-répartiteurs aux données du DP-Ruptures contribuera à une meilleure gestion de la pénurie grâce à :

  • un partage de l’information et une connaissance de l’origine de la rupture ;
  • un suivi et une anticipation des disponibilités produits en amont du dispensateur ;
  • et une recherche, le cas échéant, de solutions pour le patient.

Selon l’information disponible, les grossistes-répartiteurs pourront réagir concrètement pour trouver des solutions de planification, de commandes de traitements alternatifs ou de réattribution de produits aux pharmaciens dispensateurs.

 

Ce qui vous rend le plus fière ?

À travers mes actions ordinales, je suis très fière d’aider nos confrères à mieux appréhender les missions pharmaceutiques qui évoluent, de mettre à leur disposition des outils pour leur faciliter la tâche au quotidien. Et, toujours et encore, d’être au service du patient, parce que faciliter la mise à disposition du médicament, de façon sécurisée et en temps et en heure, c’est au cœur de nos métiers de la distribution.