Disponible en ligne dans un tout nouveau format, adapté à la consultation digitale, le dernier rapport d’activité de l’Ordre dresse le bilan des actions menées en 2024. Il décrypte également les enjeux qui s’imposent et s’imposeront demain aux pharmaciens.

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Plus que jamais au service des pharmaciens

Dans un contexte de tension de l’offre de soins, les pharmaciens voient leurs pratiques professionnelles évoluer. L’Ordre, via ses travaux auprès des pouvoirs publics, a pu contribuer, en 2024, au renforcement du rôle spécifique des pharmaciens, acteurs de santé de proximité. Pour toujours mieux répondre aux attentes de la population, ils peuvent désormais vacciner, dépister et même, dans les établissements de santé, participer aux décisions thérapeutiques.

Dans toutes leurs missions, les pharmaciens sont soutenus et accompagnés par l’Ordre, qui continue de déployer des dispositifs et des actions adaptés à leurs besoins. Citons, par exemple, la mise en place du réseau de référents sécurité, ou encore le relais de la campagne de lutte contre la soumission chimique.

Une année centrée autour de trois priorités

En 2024, l’Ordre s’est engagé autour de trois grandes priorités, qui ont motivé ses principales actions tout au long de l’année :

  • l’attractivité et la démographie de la profession : publication du panorama de la démographie pharmaceutique, nouvelle campagne métiers et mission « attractivité » pour la Commission des nouveaux inscrits ;
  • la transition écologique : engagement des pharmaciens sur le terrain, création d’outils de sensibilisation, contribution aux réflexions institutionnelles sur la santé durable ;
  • les ruptures et pénuries : enrichissement du portail DP-Ruptures et mobilisation au sein du Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE).

Et pour 2025 ?

Pour 2025, l’Ordre se fixe plusieurs priorités, parmi lesquelles le maintien de l’indépendance professionnelle des pharmaciens. Il s’agira également de renforcer l’interprofessionnalité, qui fait la force du métier. Le développement du numérique en santé, notamment à travers l’intelligence artificielle, devra aussi se poursuivre, sans pour autant renier les valeurs humanistes et éthiques au fondement de la profession.

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