Dans le contexte de la crise sanitaire, les actes de violence à l'encontre des pharmaciens continuent d'augmenter. L'Ordre apporte tout son soutien aux pharmaciens victimes et rappelle les démarches à effectuer.

Suite aux agressions successives à l’encontre de pharmaciens, alors même mobilisés au service de la santé publique, l’Ordre condamne fermement ces actes et témoigne sa solidarité aux victimes. Il accompagne les pharmaciens dans leurs démarches en cas d'agressions dans le cadre de l'exercice de leur profession.

Dans ce contexte, le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a également apporté son soutien à l’ensemble de santé à travers un courrier.

Que faire en cas d’agression ?

  • Pour ne pas intensifier l’agressivité, ne pas opposer de résistance.
  • Si cela est possible, observer les agresseurs pour pouvoir les identifier ensuite.
  • Dès que possible, prévenir la police (en composant le 17 depuis un fixe, le 112 depuis un mobile) et essayer de conserver au mieux les éventuelles preuves sur place.
  • Prendre contact avec les forces de l’ordre, pour déposer plainte.
  • Penser à déclarer l’agression à l’assureur et à l’Ordre.

Comment l’Ordre agit-t-il pour soutenir les pharmaciens ?

Face au constat du nombre croissant d'agressions depuis le début de la crise sanitaire, l’Ordre a alerté les pouvoirs publics pour assurer au mieux la protection des pharmaciens, en contact direct avec la population.

Soucieux de la sécurité des pharmaciens, l’Ordre a consolidé un réseau départemental de conseillers ordinaux, « référents sécurité », pour apporter une aide et un soutien aux confrères officinaux agressés, qui le souhaitent.

Pour accompagner les biologistes médicaux, quatre conseillers sont mobilisés sur le territoire métropolitain, et les autres métiers de la pharmacie ont chacun un représentant. La liste des « référents sécurité » ainsi qu’une fiche listant les démarches à effectuer en cas d’agression sont disponibles sur l’espace réservé aux pharmaciens du site de l'Ordre.

Sur le plan judiciaire, l’Ordre a la possibilité de se porter partie civile, au côté du pharmacien victime, en cas de menaces ou de violences commises en raison de l'appartenance à la profession de pharmacien, conformément à l’article L.4233-1 du code de la santé publique. Pour autant, il ne peut porter plainte à la place du pharmacien.

Comment déclarer une agression auprès de l’Ordre ?

L’Ordre national des pharmaciens invite tous les pharmaciens victimes de tout type d’agression à le déclarer au moyen du formulaire disponible sur l’espace pharmaciens du site de l’Ordre. Ces données permettent à l’institution ordinale d’affiner sa connaissance du phénomène et de pouvoir les porter auprès des autorités compétentes, afin de prendre des mesures appropriées.

Accompagnement

Les pharmaciens peuvent bénéficier d’un soutien psychologique en prenant contact avec des confrères bénévoles de l’association ADOP (Aide et Dispositif d’Orientation des Pharmaciens) : un numéro vert (0800 73 69 59), de 6h à minuit, 7j/7.

Par ailleurs, si vous faites face à des difficultés financières dans ce contexte, vous pouvez saisir la commission d’entraide et de solidarité de l’Ordre. Pour obtenir le dossier à remplir, écrire à cesp@ordre.pharmacien.fr en exposant les circonstances motivant la demande.

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